Au cours des dernières années, il y a eu beaucoup d’effervescence sur l’utilisation de l’acide tranexamique en traumatologie. Nos collaborateurs français font le point sur sujet et l’utilisation dans la pratique de la médecine d’urgence.
Formation Contenu
Ce cours a été conçu par Nicolas Peschanski, Justin Outrey et Jean-Baptiste Bouillon et révisé par Pierre La Rochelle le vendredi 16 octobre 2020.
Je félicite nos collègues français pour leur première capsule à TopMu.
J’ajouterais que dans l’étude CRASH-2, 6 634 patients sur le total de 20 221, ont reçu de l’acide tranexamique après les 3 heures du trauma et ne font plus partis des recommandations actuelles. Donc, si nous retirons ces patients de l’étude CRASH-2 et que l’on considère que cette population de patients n’a pas contribué à accroitre la mortalité, on obtient une réduction de mortalité totale de 2,2% et un NNT correspondant de 45 (et non 67). Si on considère que l’administration de l’acide tranexamique après les 3 heures, ait pu contribuer à accroitre la mortalité totale, alors il faut comprendre que ces chiffres sous-estiment les bénéfices.
Pierre La Rochelle MD MSc